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La bourse Vibeke Sørensen pour la recherche sur l'Europe et la peur du nucléaire

Posted on 30 October 2017

« J'ai trouvé ce livre écrit par Lawrence Wittner, historien américain, sur le mouvement antinucléaire mondial aux États-Unis, et c’est donc lui qui m'a donc donné l'idée de ma thèse», explique Angela Santese, l'une des lauréates de la bourse Vibeke Sørensen de cette année.

Angela Santese, professeure assistante en histoire de l'intégration européenne, assistante d'enseignement en histoire contemporaine et post-doctorante à l'Université de Bologne, focalise ses recherches vers le mouvement antinucléaire des États-Unis vers l'Europe.

« J'ai essentiellement trois études de cas : l'Italie, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ainsi qu'une dimension européenne transnationale », dit-elle. « J'essaie de comprendre si, au niveau communautaire, il y a eu un débat sur la question nucléaire, mais aussi si et de quelle manière les institutions européennes ont été influencées par le bouleversement antinucléaire des années 80. »

Son projet de recherche s'intitule « L'Europe et la peur atomique : la responsabilité de la communauté dans les mouvements antinucléaires (1977-1987) » et vise à explorer les sujets suivants : l'impact de l'activité antinucléaire au niveau européen, le caractère transnational du mouvement nucléaire, la connotation environnementale du mouvement antinucléaire et l'impact du mouvement antinucléaire sur l'opinion publique européenne. Elle souhaiterait que les archives lui donnent un meilleur aperçu de la situation, en particulier les débats parlementaires européens et de l'Assemblée de l'Europe occidentale.

Elle ajoute : « j'espère retrouver la même dynamique que celle que j'ai identifiée pour le mouvement antinucléaire américain. L'administration Reagan s'inquiétait de l'opinion publique et de la réaction face aux questions nucléaires, face à la peur nucléaire. J'espère trouver la même chose au niveau de la Communauté européenne. »

Angela Santese a postulé pour une bourse Vibeke Sørenson après que ses collègues lui aient dit que l'Institut universitaire européen et les Archives étaient un « paradis de la recherche ». Elle souligne cependant que, bien que les archives soient une excellente ressource, c'est le sentiment de « faire partie d'une communauté de chercheurs » qu'elle apprécie le plus au sein de l'IUE de Florence.

Elle présentera sa recherche lors d'un séminaire organisé par le Centre de recherche Alcide De Gasperi le 17 novembre prochain.

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